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CALA BASSA plage

J'ai promis à un lecteur de vous parler de Cala Bassa.
C’était prévu de toute façon ...
Petite anse latérale à la grande baie de San Antonio, ses eaux sont parmi les plus transparentes de l’ile et les petits poissons viennent sans peur vous grignoter les peaux mortes des mollets (qui a besoin de payer ça en institut ?!).
Légèrement surélevée de la plage de sable, une bande étroite de pinède a été préservée.

S'y alignaient avant en bonne cohabitation des espaces libres pour passer la journée en famille, et restaurant, chiringuito, petite boutique sympa...
C'était "avant", vous l’avez compris…
Ce n’est plus la plage et la pinède familiale où nous avions tant de plaisir à venir pique-niquer avec les autres "pierres"(lire " La terre et les pierres"), sous la pénombre mouvante des pins, pour une journée paisible entre amis, clôturée en beauté par un Mojito à 6€...
Ce n’est plus une simple plage, c'est maintenant le CBBC. Traduisez (même pas de l’espagnol!) Cala Bassa Beach Club.
Clientèle ciblée: les riches, plus ciblés encore, vue la conjoncture, les riches Russes.
Du coup, c’est plutôt la voile rouge version Moscou ...
Les serveurs, en tee- shirt noir à l écusson du CBBC, ont tous une oreillette, l’assiette de tagliatelles est à 35€( j’espère qu’il y a vraiment un morceau de truffe caché sous les pâtes), le Mojito à 12, tout est entouré de cordons de sécurité VIP, et l’espace libre sous les pins, qui s’est bien sur rétréci comme une peau de chagrin, est pris entre la playlist musicale du chiringuito et la sélection du DJ du restaurant!
Cala Bassa a rejoint la liste des plages " à standing" de l’ile, c’est tant pis pour nous et pour la paix que l’on aimait y trouver.
Je souhaite sans ironie aucune beaucoup de succès au CBBC, chacun fait son" beurre" et ceux qui savent s’adapter méritent de réussir, mais cela sera sans nous...
Et vous, peut être aimerez- vous cette autre Ibiza, je l’ai aimé jadis aussi, avant de lui préférer son autre visage, de paix et de simplicité...
 
Coup de cœur+: La petite boutique: au milieu des paréos de grossistes que l’on voit partout, un vrai trésor de pièces hippies au crochet hyper sympas!


 



 
 

http://www.calabassabeachclub.com/

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MAMITA FRUITOS boutique


Si vous résidez au nord-est de l’ile, n'achetez pas vos fruits au supermarcado:
Au bord d’une petite route, entre le rond-point précédant Sant Carles et la route d’Es Canar, il se trouve une petite cabane et une adorable vieille dame qui vend la production de la famille ainsi qu’une sélection d’arrivages de qualité.
Adaptez vos menus en fonction du choix de légumes et de fruits, vous ne le regretterez pas.
Tomates, petits concombres, poivrons, salades, melons, pastèques, oranges ou pêches ...
Tout a un vrai goût (les parisiens et autres citadins mal lotis comprendront, eux qui connaissent le magnifique parfum-artificiel?-des fraises ou du basilic de supermarché qui n’ont aucun goût).
Mamita Fruitos ne sait pas qu’elle s’appelle ainsi: nous l’avons baptisée il y a longtemps car elle avait déjà ce visage halé et tout ridé que donne le travail de la terre au soleil, et ses cheveux blancs jamais teints....
En 15 ans elle n’a pas changé, je la croyais très âgée mais cet été, lors d'une conversation avec ma mère dans laquelle je faisais la traductrice, une conversation qui tournait autour des maux de la vieillesse(on se serait cru dans une partie de pictionnary, ma mère touchait son épaule puis son poignet, douloureux d'arthrose, et Mamita son dos et ses jambes, en fait, elles auraient pu se passer de traduction!), nous avons appris que Mamita avait en fait un an de moins que ma mère !
Je ne vous dirai l’âge ni de l’une ni de l’autre, mais sachez juste que j’avais toujours estimé Mamita plus âgée de dix ans....
Contraste entre la parisienne qui manie les cosmétiques et le coiffeur depuis toujours et la femme qui a passé toute une vie dans ses champs de terre rouge...
Mais Mamita est belle comme la grand-mère de mes rêves ( j’en ai eu trois et aucunes n’a correspondu à cet idéal, croyez-moi sur parole!!!), celle qui sort une orange et un opinel des poches de sa robe tablier, et la partage en regardant le soleil se coucher sur les oliviers, avare de paroles, sauf peut-être pour dire à sa descendance que la seule chose qui compte vraiment c’est cette terre rouge qui demande tant de travail et donne ce qu’ elle veut bien donner...( vous l’aurez deviné, ce n’est pas d'une grand-mère dont j’ai manqué mais d'un ancrage à la terre, aux pierres, aux racines...)
Mamita est courageuse, son cabanon est ouvert jusqu’ à 21h, vous la trouverez derrière son comptoir et sa vieille balance à poids, avec laquelle elle vous sort la "cuenta" à mon avis à la louche( d'autant qu’elle parait aveugle d'un œil et que l’autre est atteint d'un strabisme déconcertant pour celui à qui elle parle!) tandis que les hommes d'un certain âge et d'un âge certain ( mari, frères, cousins?) sont assis à l’ombre des canisses ( peut-être pas toute la journée mais enfin, ils y sont, quel que soit l’heure à laquelle je passe!).
Petit plus: Cette route est magnifique, elle est bordée de murets en pierre qui délimitent les champs et les terrasses d’oliviers et de caroubiers.
Et toujours cette terre rouge que le soleil descendant embrase…
Allez faire un tour chez Mamita en rentrant tardivement de la plage, vous ne regretterez ni la ballade, ni vos achats...
Ne vous trompez pas, il y a 2 vendeurs de fruits sur cette route et du même côté: En venant de Sant Carles ou du rond-point qui précède, prendre direction Es Canar, Mamita c’est la deuxième cabane, avec un grand "parking" de terre et des canisses en avancée du cabanon.

 

Coup de cœur+: Les pêches plates de Mamita, les Paraguayos, un délice de saveur, juteuses et sucrées, et une variété de melons exceptionnelle, hybride du cavaillon et de l’espagnol et que l’on ne trouve que pendant quelques jours.
Et bien sûr, les conseils de Mamita qui, pour vous aider à choisir la maturité idéale se sert de ses mains expertes et non de ses yeux....










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SA PUNTA restaurant


Sa Punta est un endroit de toutes beautés.
Au pluriel, car tout est beau: le lieu, la déco, les assiettes et ce qu’il y a dedans, et surtout la vue.
De cette pointe qui s’avance sur la mer avec, le soir, les lumières de Dalt Vila qui scintillent de l’autre côté de la baie de Talamanca, c’est d’une beauté magique.
Et même les serveurs (une vingtaine le soir) sont tous beaux. Peut-être pour ne pas dépareiller dans un tel décor...
Depuis sept ans, le patron, un français, (je vous jure que je ne le connais pas celui-là, c’est juste que nous sommes nombreux sur l’ile!) mène ce paquebot de luxe sur les eaux dorées de la réussite: 3 terrasses, un bar lounge sur le toit ("le panorama"), et une boutique de fringues style hippie chic...
Bon, parlons de la cuisine car c’est avant tout un restaurant: une carte le midi, et une autre le soir.
Des classiques revisités (comme les clubs-sandwichs du midi), des plats plus typiques relookés( riz caldoso au homard), des viandes de très belles qualités, et des vins assez exceptionnels, français ou espagnols.
Tout est frais, rien ne sort d’un congélateur, et tout est très bon (sauf peut-être le café mais je suis difficile...), saveurs et subtilité sont au rendez-vous.
Tout cela a un prix. Plutôt élevé.
Le midi, vous en aurez pour environ 35€. Les clubs (avec une préférence pour celui au saumon frais d’Alaska mariné) sont à 17€. Le riz au homard ( servi encore légèrement mouillé de son bouillon plein de saveur) est à environ 28€. On m’a dit qu’un client venu tous les midis pendant 3 semaines le commandait une fois sur deux, sans se lasser!
Le soir, il faut compter environ 60€ sans le vin.
Les desserts ne sont pas aussi constants que les plats: une année, sublimes; l’année suivante, sans grand  intérêt...
Je soupçonne un changement malheureux de chef pâtissier...Alors que du côté salé, il y a un sacré talent et cette année particulièrement le midi selon moi. (à mon avis, plusieurs équipes).
Les cartes s’actualisent chaque saison, vous retrouverez certains plats et en découvrirez de  nouveaux.
Les tarifs seraient justifiés s’il n’y avait deux bémols:
Le premier ne sera relevé que par les gros mangeurs, comme moi:
Je trouve les portions parfois un peu trop justes, et il m’arrive souvent à Sa Punta ce que je déteste: Avoir encore faim en sortant de table...
Le deuxième problème est à mon sens encore moins supportable:
Le service n’est pas souvent à la hauteur. Les serveurs sont certainement choisit pour leurs jolis visages mais certes pas pour leur efficacité professionnelle. Et sur une vingtaine, il faut beaucoup de chance pour être servi par l’exception qui confirmerait la règle!
Pour ceux qui partagent mes priorités, un conseil:
Prendre l’apéritif au " Panorama", à l’heure où le soleil se couche, de là-haut c’est magnifique.
Confortablement vautré  sur les canapés en savourant un de leurs cocktails (originaux et délicieux), en partageant quelques assiettes de tapas (chics et inédits) et en écoutant une très bonne musique Lounge, vous profiterez de la magie du lieu et de son raffinement sans restriction.
Service, comme le restaurant, jusqu’ à 2h du matin.

 
Coup de cœur+: Pour ceux qui décideront de s’offrir le diner, réservez la table 10 si vous êtes en amoureux et la 11 si vous êtes entre amis (6 personnes environ).
Sur la petite terrasse sous le pin, au bord de l’eau, en première ligne de cette vue assez exceptionnelle...

 Sa Punta
Bahía de Talamanca
07800, Ibiza
+34 971 193 424
 info@sapuntaibiza.com






Photos de Sa Punta de Talamanca, Talamanca
Cette photo de Sa Punta de Talamanca est fournie gracieusement par TripAdvisor
 

Photos de Sa Punta de Talamanca, Talamanca

Cette photo de Sa Punta de Talamanca est fournie gracieusement par TripAdvisor



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MARIA LUISA restaurant





Bon, il faut se résoudre à l’évidence: Un très bon poisson, ça se paye...
Je dis ça car dans beaucoup de petits restaurants, vous voyez sur la carte dorade ou sole à un prix très alléchant, beaucoup plus que le poisson qui arrive ensuite dans votre assiette...
Je ne sais pas quelles cousines éloignées ils vous servent, mais ces poissons (bien plus gros que l’espèce normale!) n’ont aucun goût, si ce n’est, au final, celui du citron que vous pressez jusqu’ à la dernière goutte tant c’est fade...
Chez Maria Luisa, la dorade a du goût, et je dirais même plus: elle a le goût de la dorade!
Je m’explique: Si toute forme de cuisson transforme la saveur de l’aliment, (grillé, poêlé, au four), je crois bien que chez Maria Luisa vous êtes au plus près de sa saveur véritable.
Car la dorade est cuite au four mais dans une croute de sel qui la protège si bien qu’une fois découverte, elle brille de fraicheur comme tout juste sortie de la mer...
Résultat: Vous voyez le serveur poser sur la table de service cette petite colline de sel, vous assistez à la cérémonie pleine de dextérité du découpage de la croute, puis du levage parfait des filets (pas une arête dans votre assiette, ni dans votre bouche, de ce fait...).
Et ensuite... Eh bien, ensuite c’est beaucoup trop rapide! Le poisson fond dans la bouche, ni sec, ni trop cuit, ni pas assez, tendre et moelleux, c’est si bon que vos papilles savoureraient bien une deuxième assiette...
Maria Luisa, depuis 25 ans, est une très bonne adresse, à la fois typique et raffinée, avec toutes les spécialités de poissons et fruits de mer, dans un cadre agréable au bord de la plage...
Le prix (environ 50 euros par personne) en vaut la chandelle (que vous avez sur la jolie table).
Sur des nappes blanches en tissus, de beaux verres à vin pour changer un peu, et de très bons crus pour les remplir...

 
Coup de cœur+: Les divines et fondantes pommes de terre sautées aux oignons qui accompagnent la dorade.
 Là aussi, vous allez pleurer pour du rab!

 
+34 971 80 80 12
Cala Vadella
07830 San José














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ES FIGUERAL plage


Là, vous ne pouvez pas vous perdre:
En partant de San Carlos, c’est toujours tout droit, d' ailleurs la route se termine… sur la plage, car le petit parking en grignote un bout.
A ce sujet, attention, si vous n’avez pas de 4x4, de ne pas vous garer là où la terre devient sable, on donne un coup de main aux "ensablés" presque tous les jours...
Vous pouvez trouver une place également au parking du resto Es Alocs, c’est gratuit et, en bon commerçants espagnols, ils se fichent de savoir si vous êtes clients, ils partent du principe que vous risquez de l’être d'une manière ou d'une autre, même si vous ne venez pas déjeuner!(boissons, glaces, sandwichs, transats et parasols...)
La plage d'Es Figueral au nord de l’ile est un bon compromis entre crique difficile d'accès et plage bétonnée et bondée.
Plutôt familiale, la dose de constructions qui la borde est du domaine du supportable:
Deux hôtels-club du même côté (droit), l’un perché tout en haut à flanc de colline et l’autre une volée de marches au-dessus de la plage.
Leur architecture ne fait pas mal aux yeux et la végétation a été à peu près préservée...
Bien sûr, les clients des deux clubs s’installent sur "leur" côté de plage, et vous ne pouvez pas les rater:
Les deux hôtels appartenant au même groupe, de ravissants bracelets en plastiques ornent tous les poignets (on sait jamais, s’ils se perdaient...).
Du côté gauche de la plage, les transats d’Es Alocs.
Le plagiste est devenu notre pote, mais ne tentez pas de le ruser: même à 17h, vos fesses doivent régler la note!
Encore plus loin vers la gauche, une grande bande de plage aux pieds de la falaise.
Plus sauvage mais à l’ombre très tôt en fin de journée.
La même vue magnifique que d'Agua Blanca (qui est sa voisine de gauche) sur la mer et l’ilot de Tagomago...
Dans sa partie centrale, la plage est surveillée par deux postes de sauveteurs.
Location de pédalos d' un côté et de kayaks et autres flottants à rames de l’autre.
À dose assez peu envahissante...
Le restaurant-bar-pension Es Alocs: Il vaut mieux y boire qu'y manger...
Service lent le midi ( 13h-16h) et même si je suis en vacances, je préfère buller sur la plage qu’attendre deux heures une salade pas géniale ou un plat chaud pas très bon...
Au pire, pour le goût mais pas forcément pour la rapidité, choisissez l'incontournable Melòn con Jamon...(même si ce n’est pas le meilleur Jamon de l’ile).
Le café, c'est pas ça non plus...
Sinon ils sont très cools, notre bande d’enfants squatte souvent une table en fin de journée pour jouer aux cartes et ça ne dérange pas le patron même si ils ne consomment pas. Bon, en même temps, tous les jours, les glaces, les bouteilles d'eau, les jus de fruits, sodas et autre Aquarius, on les achète où?...
Et puis, parmi la bande des français (nous et les Pierres de notre pinède), nous avons un pilier d' Es Alocs, connu du patron car il aime s’installer tranquillement à l’ombre avec journaux et ordinateur pendant que sa famille prend bains de soleil et de mer. (Oui, il y a la Wifi!).
Et le patron sait très bien que la bande des enfants français est liée à ce très bon client français!
CQFD, ça s’appelle aussi le sens du commerce...Version espagnole, toujours plus sympathique que la version française à mon goût...

 
Coup de cœur+: Plonger avec le masque à 1m80 de profondeur(!) et nager au milieu des poissons.
A droite du chenal pour les pédalos, vers les petits rochers.
Et vite, la variété d’espèces si près du bord diminue chaque année...







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WORLD FAMILY IBIZA boutique


Comment vous dire...
La World Family Ibiza, c’est bien plus qu’une marque...
D’accord, leurs sacs sont sublimes et leurs bottes divines.
Mais au-delà de leurs produits, c’est l'esprit et l'âme de cette famille qui rend accro...
Elle, c'est Merel, mannequin néerlandais tombée folle amoureuse d'Ibiza après des vacances (encore une), à tel point que sa vraie vie lui parut rapidement une erreur totale.
Lui c’est Alok, ancien agent immobilier baignant comme nous tous dans le plus pur capitalisme.
Elle était grande et belle.
 Il était charmant à la peau mate.
Comme dans les contes de fée, elle ne vit que lui au milieu de la foule.
Ils s’aimèrent, avaient déjà des enfants chacun de leur côté, en refirent pour le bonheur, et décidèrent que, viscéralement, ils ne pourraient plus jamais vivre ailleurs que sur l’ile.
Lorsque fondirent les économies du passé capitaliste, ils n’eurent d’autre choix que de se contenter de peu pour le matériel, ils leur restaient le spirituel, l’amour et la terre. ..
Et un talent certain pour l’artisanat, inspiré du mélange des cultures du monde …
Ils se sont donc rapprochés de la nature, vivent maintenant dans les collines et sont aujourd'hui à Ibiza des icônes d’un" revival" hippie...
Avant, on ne pouvait les voir qu’au marché hippie de Las Dalias, assis sur des poufs sous la tente de leur stand, ou animant les soirées "namaste" qu’ils ont créées, tous sublimes de blanc vêtus, aux milieux de leurs créations chatoyantes.
Merel, avec ses jupons courts en dentelle et ses boots de cowboy, et Alok, en chemise indienne et pantalon flou...
Et leurs enfants, tous plus beaux les uns que les autres, la beauté nordique de Goldie, sa fille à elle, contrastant avec le rayonnement latin de sa fille à lui, la ravissante Carlota...
Même Johanna, la grand-mère, divinement belle, modèle de l'idéal, avec ses jupons longs immaculés et ses beaux cheveux de neige, semble créée pour parfaire le tableau du bonheur et du retour à la nature...
Cet été, j’en étais là, et je vais même vous avouer quelque chose et faire mon mea culpa:
J’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai, j’ai pensé image marketing( et ça marche puisqu’ ils ouvrent de plus en plus de boutiques...!), j’ai pensé même tout cela après avoir vu les sublimes photos sur Facebook de leur voyage en Inde l’hiver dernier, tellement belles qu’ on aurait cru que la lumière de l’Inde était faite pour leur amour, couple et famille...
Bref, je me suis dit: "arrête d’être naïve à ton âge, c’est trop beau pour être honnête ..."
Et puis, leur première boutique étant à côté de Las Dalias et pas très loin de chez nous, je n’ai cessé de les croiser cet été.
 Au tabac, en voiture, chez les commerçants.
Et vous savez quoi? Ils sont vraiment ce qu’ils semblent être ...   Simples, beaux et amoureux.
D’eux, de leur famille, de la terre, de la nature, et des êtres humains...
Merel, Alok, toutes mes excuses pour avoir douté qu’un tel tableau puisse être vrai...
Quant à leurs créations, allez voir leurs sites, c’est juste un pur bonheur, une envie de couleurs et de matières pour provoquer l'uniformité citadine et toute l'âme de la World Family qui vous accompagne...
Namaste!

 

 















World Family Ibiza ~ Ibiza ~ San Carlos
Crta. San Carlos, km.12, 100
07850 ~ Sant Carles de Peralta ~ IBIZA ~ Espana
Contact: +34 646 757 827 or +34 676 801 821


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World Family in the Campo ~ Ibiza ~ Sant Joan
Crta. San Juan, km.17,5
07810 ~ Sant Llorenc de Balafia ~ IBIZA ~ Espana
Phone shop: + 34 971 333 201

World Family Ibiza ~ Barcelona
BULEVARD ROSA, Paseo de Gracia no.55, Tienda no. 40
Barcelona ~ Espana
Tel: +34 932 721 082 worldfamilyibiza@aol.com(email shop)

World Family Ibiza ~ Puerto Banus/Marbella
Paseo Maritimo de Benabola no. 5
29660, Marbella
Tel: +34 951 245 344 puertobanusworldfamilyibiza@gmail.com (email shop)

World Family Ibiza ~ Madrid
Claudio Coello, no. 81


EL CHICHO'S restaurant


Envie d’un break dans la cuisine espagnole ?
Simple, bon et pas cher, la pizzeria El Chicho's à Santa Eulalia.
 Pas de terrasse mais un petit patio intérieur avec un bel oranger.
C’est d' ailleurs la couleur de la déco. Bon, si on fait abstraction des lampadaires design orange, l’endroit est sympathique...
Et surtout tout est honnêtement bon: les pizzas, les pâtes, même les beignets de calamars.
Attention: les tables du patio qui sont couvertes par le retour de toit tombent sous la loi anti-tabac, du coup il ne reste plus que 3 ou 4 tables fumeurs.
Accueil très sympa du jeune responsable de salle (attention mesdames aux compagnons un peu jaloux, c’est un italien très tactile!).
Les prix sont supers, avec un grand bravo pour les demi-rations:
Idéales pour les enfants, même la pizza se décline en petite taille(en fait le diamètre d’une assiette normale) pour environ 4€50!
Bon, de ce fait, pas mal de familles viennent diner et ce n’est pas forcement l’endroit idéal pour un repas en amoureux...
Mais pour n’importe quel autre moment, c’est vraiment la meilleure pizzeria du nord de l’ile que je connaisse (pour l’instant).
Petit et unique bémol qu’on rencontre trop souvent dans d’autres restaurants également:
Pas de litro ni même de medio litro pour les eaux minérales.
Donc, le temps d’un diner, vous descendez un nombre incroyable de ravissantes mais trop petites bouteilles bleues. Je n’ai pas encore regardé le prix, mais évidemment cela fait un peu grimper l’addition...

Coup de cœur+: La portion de fromage Provolone fondu dans son petit ramequin, pour accompagner pourquoi pas une assiette d’antipasti...Un peu gras, un peu cher (proportionnellement au reste de la carte), mais délicieux...



Paseo S'Alamera, 20, 07840, Santa Eulalia

 971 336 775


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