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AGUA BLANCA plage


Je vous parlerai plus tard des grandes plages du sud de l'ile.
Au pays des calas (criques), je vais commencer par ma préférée:
Agua Blanca, la si bien nommée car ses eaux sont transparentes lorsque la mer est d’huile...
Et même quand il y des vagues (son orientation en fait un petit spot sympa, parait-il, en hiver, et l’été les petits et les grands s’éclatent sur les planches de body), la mer est propre et belle.
La plage est étroite et longue, c’est en fait comme une double ou triple crique, avec deux accès pour descendre:
Sur la route de San Carlos à San Vincent, on prend l’accès Agua Blanca sur la droite.
 Cette petite route se sépare alors en deux: à droite, direction "chiringuito".
On se gare 300 mètres plus loin sur les côtés de la route et on descend à pied de grandes marches ou, avec une voiture tout terrain, on tente la descente du sentier de poussière blanche très glissante (attention, en bas, à peine une dizaine de places) et la remontée est bien pire: la pente remonte sec et pas de place pour donner de l’élan à la voiture.
L'autre accès est plus structuré:
La route est maintenant barrée avant la descente, un payes  futé a exploité son terrain pour en faire un parking payant à la journée, et on ne peut plus du tout descendre en voiture.
On finit à pied et on arrive par le resto de la plage, moins hippie que le chiringuito, plus familial.
Jadis un peu moins attrape touriste, nous y avions nos habitudes, car contrairement au côté chiringuito, il y a de vrais sanitaires et une douche.
Mais l'état des toilettes dès la mi-journée n'est pas à la hauteur de la réputation que je vais vous faire sur la propreté des toilettes sur l'ile en général, et il parait que l'eau de la douche est souvent coupée par mesure d’économie...
C’est dommage, nous y avions de beaux souvenirs.
Pour la petite histoire, on raconte que le patron du resto s'est mis en ménage avec une jeunette il y a des années et que sa femme qui s'occupe de la location des transats juste en dessous (courageuse petite vieille dame enduite de lait solaire aussi blanc que son tee-shirt!) ne lui a plus jamais adressé la parole!
Je préfère donc maintenant l'ambiance cool du chiringuito, tenu par un sud-américain charmant, la musique est d’enfer, (mix de blues, de bonne new- wave, et de reggae), les cafés con lèche délicieux. Les bocadillos aussi mais trop chers. Le pire: La minuscule bouteille d’eau à 2€50! Pensez à trimballer vos bouteilles...
Plus intéressants mais pas pour le même genre de soif: les mojitos sont vraiment réussis.
Hamacas et sombrillas (transats et parasols) à 4€, le même prix que sur les autres plages pas "branchées" mais leur parasol est bien plus petit....
En été, vu l'étroitesse de la plage, les bonnes places sont rares d' autant que le soleil se couchant derrière la falaise, il ne reste qu'une quinzaine de transats au soleil dans le prolongement du sentier pour ceux qui veulent trainer tard...Le weekend, si vous arrivez après 11h30, c'est mort!
Pour commander, adressez-vous plutôt aux garçons ou à la belle brune qui doit être la copine du patron, les autres filles c'est la cata, à deux pour faire un jus de fruit histoire de se raconter la soirée de la veille et l'after qui va avec et vous, vous pouvez mourir de soif, ça les fait pas passer à la vitesse supérieure...


Coup de cœur+: La vue, sublime, sauvage et quasi vierge.
Seul bémol : ne regardez pas au loin vers la gauche:
 Les quelques horribles barres d'hôtel de la petite cala San Vincent gâchent la pureté de cette vue, où que l'on soit dans notre coin, des plages comme de notre colline.
Ma grande déclaration de l’été à ce sujet: " appelez-moi un indépendantiste, basque ou corse, j’aime les deux nations, et qu'il nous fasse sauter cette horreur!"
Euh, amis indépendantistes, c'est quand même une blague...Même si c’est moche...Ou alors quand c'est fermé et vide...Non, c'est toujours une blague, hein...


AGUA BLANCA, route de Sant Carles à Sant Vicent

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